Et pourtant je l'aime bien, Toulouse-Lautrec. Je l'apprécie comme peintre, caricaturiste, affichiste... bref : qu'est-ce qui m'a pris ?
C'était vendredi dernier, encore et toujours, le matin je gribouillais mon sous-mains, comme d'hab' en regardant quelques-unes de ses réalisations sur l'écran de l'ordi.
Et puis, de retour de ma ballade vélocipédique... horreur !!! qu'avais-je fait de la pauvre Suzanne Valadon ?
Regardez plutôt :
Complètement raté, ce crobart ! Elle qui devrait être presque affalée sur la table du bistro, se retrouve droite et coincée... l'air de se demander ce qu'elle fichait là ! Et on la comprend, la malheureuse.
Pauvre Henri !
Bon, je reprends le modèle sur l'écran, et là je ne laisse plus ma main guider mon cerveau mais j'essaie l'inverse.
J'examine, j'analyse... la construction est triangulaire avec une base prononcée et une certaine économie dans les tons... bon, je recommence.
En plus petit cette fois :
Plus de verre, plus de bouteille ni de pylône inutile derrière elle et une attitude plus proche du modèle.
La figure au crayon est venue compléter l'ensemble que j'ai découpé et collé dans mon agenda.
clic sur image = plus grand
Même en tentant une correction de la dernière chance, elle semble toujours aussi raide que la justice sur la page de gauche, cette pauvre Suzanne !
Désolé Henri mais que veux-tu, tout le monde n'a pas ton talent !
Allez, zou !
à ciao, ciao !
Oups ! certains ont dû lire " sur la page de droite " sorry ! j'ai toujours eu beaucoup de mal à distinguer ma droite de ma gauche et il vautmieux ne pas trop me demander la route à suivre... surtout lorsque ce n'est pas tout droit !