Mardi, début de soirée.
Antoine : Papinou !... j'ai envie de faire un tableau comme ceux dans ton bureau.
Moi : ah ? Heu... enfin... tu ne préfères pas jouer au foot dans le couloir ?
Une feuille vierge, ses aquarelles et ses crayons bien devant lui, voilà mon petit-fils transformé en artiste et moi... en modèle !
On ne peut pas gagner à tous les coups.
Moi : mais tu as déjà fait mon portrait, il est affiché dans le bureau !
(voir article : l'angoisse de la page blanche)
Lui : Meuh non hein !... c'était un fantôme pas content que je t'ai dit ! Ici, c'est un vrai portrait, avec des couleurs... bouge pas !
Voilà comment on se retrouve modèle, assis sur une chaise de cuisine et face à un artiste en herbe.
Même moi je n'ai jamais travaillé comme ça mais toujours d'après photo.
Dix minutes plus tard, mon portrait était tiré :
format A4
Antoine : j'ai pas fait des dents pointues comme à un vampire, hein ! T'as vu, hein ?
Ca, pour avoir vu, j'avais vu ! Immobile j'étais mais pas aveugle.
Je trouve que les fantômes, même pas contents, ont parfois bien de la chance !
Allez, zou ! à ciao, ciao !
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