Extrait :
" ... La sculpture offre à la création de (X) et à son expression tangible, un pendant d'une logique assez pure et séduisante aussi pour briser enfin ces vieux mythes que sont la magie de l'inspiration, la spontanéité, l'insondable éloquence."
Autre extrait d'un autre article :
" La frontière entre innocence et duplicité n'est pas cellé (sic) de l'art brut, contrairemant à une lecture trop peu informée des oeuvres..."
J'arrête là ces lectures hermétiques qui ne sont ni le fait ni les mots des artistes présentés dans la revue que je relis pour la nième fois, mais des délires plumatifs de certains journalistes pour revues spécialisées.
La plupart des journalistes brodent, c'est un fait, enjolivent parfois, mais surtout déforment les propos que certains artistes leur distillent du bout des lèvres. J'en ai encore eu la preuve dernièrement mais chuuuut !... faisant comme eux... je ne divulguerais pas mes sources !
D'accord, tout le monde n'est pas Dali qui ne laissait à personne le soin de délirer sur ses peintures. Aujourd'hui encore je garde la certitude qu'il se foutait bien de la g.....e des critiques d'Art dans ses grandes envolées mystiques ! Hélas, certains y ont tellement cru qu'ils ont fait des émules.
Mais quel rapport entre ce qui précède et le nom d'une petite bourgade perdue dans les Pyrénées Atlantique, me direz-vous ?
Aucun ou plutôt si... un signet. Une feuille pliée en deux, arrachée d'une revue sans intérêt et venue s'échouer dans les pages de cette autre consacrée à l'Art dans ses généralités.
Cette feuille, la voici :
Le hasard n'existe que si on lui laisse une petite place dans nos vies.
Si la revue mutilée n'offrait qu'un intéret, c'était cette page qui m'a servi de signet et que j'avais oubliée... mais pas jetée !
J'avais promis de laisser mon carnet à spirales tranquille, je tiens promesse, aussi j'ai ressorti mon agenda :
Pour me parler. Pour toucher mon coeur et me retourner les tripes, ces vieilles portes n'avaient nul besoin de mots alambiqués, d'expressions vides de sens mais qui font la belle phrase, celle qu'on s'écoute énoncer comme une vérité première.
Leur vérité, notre vérité était là, dans leurs rides, dans leur patine, dans leur décrépitude aussi... dans la vie qu'elles nous montrent dans toute sa dureté, dans toute sa beauté.
Rien n'est éternel... mais certaines choses le sont un peu plus que d'autres !... ainsi va la vie.
Voila donc comment j'ai découvert Sainte-Colome, grâce à ses vieilles portes... Je vous ai mis les coordonnées dans l'agenda au cas où vous voudriez vous y rendre. Moi ce ne sera pas pour tout de suite !
Allez, zou ! à ciao, ciao !